Dernière mise à jour: |
27 décembre 2024 |
Les réparations de l'AS-31 devrait durer au minimum trois ou quatre ans de plus, du fait du démontage de la sphère avariée dans laquelle se trouve le central, siège de l'incendie Commentaire: il avait été victime d'un très grave accident le 1er juillet 2019, entraînant la mort de ses 13 membres d'équipage. La difficulté réside dans sa coque épaisse en titane. La précision du lieu de l'incendie est intéressante, puisque la coque résistante en titane est composée de sphères jointives
La réparation / modernisation de l'AS-31 "Losharik" de la classe 10831 s'achèvera en 2025. A l'issue, il entamera ensuite ses essais à la mer. Le coeur a été rechargé Commentaire: jusqu'à présent, il n'était pas prévu avant 2027 ou 2028 au plus tôt
Encore un conflit financier entre le ministère de la Défense et ici le chantier Zvezdochka pour la réparation / modernisation d'une unité de la classe 1910 Kashalot Commentaire: il s'agit probablement des travaux effectués sur l'AS-15, unité rattachée à la GUGI
Vers la création d'une troisième diviziya de sous-marins en flotte du Pacifique. Installée à Vilyuchinsk où les infrastructures sont déjà prêtes,
elle regrouperait les Belgorod et Khabarovsk, tout deux armés de torpilles Poseïdon Commentaire: avec le Belgorod, la GUGI va aussi mettre un pied en zone Pacifique
La nouvelle diviziya prévue en flotte du Pacifique comprendra d'autres sous-marins d'emploi spécial que les Belgorod (classe 09852) et Khabarovsk (classe 09851). Les infrastructures correspondantes seront prêtes au
début de l'année 2024 Commentaire: on s'oriente bien vers la création d'une base de la GUGI en océan Pacifique
Le Belgorod de la classe 09852 achèvera ses essais officiels d'ici la fin de l'année 2021 Commentaires: c'est le premier porteur prévu pour la torpille Poseïdon. A priori , il devrait rester en flotte du Nord et intégrer la 29ème diviziya qui regroupe les moyens de la GUGI. En attendant le retour en service de l'AS-31 de la classe 10831 Losharik, il pourra mettre en oeuvre des mini sous-marins de la classe 1910 Kashalot
Le bâtiment de renseignement Yantar de la GUGI a été observé à proximité de deux câbles de télécommunications au large
de l'Irlande. Il embarque le mini-sous-marin AS-37 ou son jumeau l'AS-39 de la classe 16810 Rus Commentaire: il s'agit probablement de l'AS-37, sorti de grand entretien en mai 2020
Le vice-amiral Vladimir Vladimirovich GRICHETSKIN, chef d'état-major de la flotte du Nord, a
été nommé commandant de la Direction de la Plongée
Profonde du ministère de la Défense (GUGI). Son prédécesseur, le vice-amiral BURILICHEV, était décédé du COVID-19 Commentaire: Voir nouvelle du 25 novembre 2020
Inauguration d'un monument à la mémoire du capitaine de vaisseau Konstantin Somov, mort lors de l'accident de l'AS-31 (classe 10831) en juillet 2019. Le monument a été installé dans la cour de son ancienne école
Les travaux de réparation de l'AS-31 Losharik (classe
10831) sont repoussés à 2021.
L'entretien de l'AS-15 (classe 1910) sera achevé en priorité Commentaire: le Losharik avait connu un important incendie en juillet 2019, entraînant la mort de 14 hommes. Un doute subsiste sur l'AS-15 qui aurait déjà été modernisé en classe 19102 en 2016. Il pourrait s'agir d'un autre sous-marin
de la série, l'AS-13.
Décès suite à la COVID-19 du vice-amiral A.V. BURILICHEV, chef de la Direction Principale de la Plongée Profonde du ministère de la
Défense (GUGI)
Mise sur cale d'un nouveau dock flottant de la classe DK-4382 au chantier Sevmash Commentaire: ce nouveau dock et son système de soutien
sont destinés
aux petites unités nucléaires de la Direction de la Plongée profonde du ministère russe de la Défense (GUGI). Ce dock se compose en fait d'une station d'énergie flottante ENS-91 Pinega (Пинега) et d'un
dock lui-même dénommé Mezen (Мезень)
Un accident spectaculaire a entraîné la mort de 14 sous-mariniers russes à bord de l'AS-31 de la classe 10831 Kalitka (alias Losharik) le 1er juillet dans les eaux territoriales russes. Cette perte est d'autant plus lourde qu'elle frappe une des élites de l'armée russe, puisque ce sous-marin dépend directement de la Direction de la plongée profonde [GUGI] du ministère de la Défense.
Le ministre de la défense ordonne la remise en état du Losharik
Losharik : drame dans les profondeursUne image prise "par hasard" du Losharik en surface lors du tournage de l'émission Top Gear.
Une dizaine de jours s'est écoulée depuis l'accident qui a affecté un sous-marin nucléaire russe en mer de Barents. Que retenir de cette avarie qui a coûté la vie à 14 hommes d'équipage ? De quel(s) submersible(s) parle-t-on ? D'abord présenté comme étant le sous-marin nucléaire AS-12, l'engin accidenté s'est rapidement révélé être en réalité l'AS-31 Losharik, un des submersibles les plus secrets de la marine russe. Ce submersible dédié aux opérations spéciales, et son unité de rattachement, ont bénéficié pendant plusieurs jours d'une publicité dont ils se seraient bien passés... Nombre de détails, plus ou moins exacts, les concernant ont ainsi été publiés dans la presse russe, qui s'est révélée être d'une étonnante grande richesse d'informations. L'AS-31 Losharik est un sous-marin nucléaire (Projet 10831) opéré par la 29ème diviziya autonome des sous-marins de la flotte du Nord, une unité discrète rattachée à la Direction principale pour la plongée par grande profondeur (ГУГИ pour l'acronyme russe) du ministère russe de la Défense. Plus précisément, on parle de "station atomique de plongée", pour un engin qui a vocation à opérer par très grande profondeur : jusqu'à 6000 mètres. Le terme Losharik trouve son origine dans un dessin animé soviétique qui mettait en scène un personnage dont le corps est composé d'une succession de petites boules. L'emploi de ce nom ferait référence à la structure interne des compartiments du submersible, qui peut ainsi mieux affronter les très fortes pressions auxquelles il est confronté lorsqu'il évolue dans les abysses. Le Losharik est mis en oeuvre par un sous-marin porteur - ou vaisseau mère - sur le "ventre" duquel il est arrimé : le BS-136 Orenburg. Le BS-136 est un ancien SNLE de troisième génération du Projet 667BDR (ex K-129) requalifié et modifié en 1994 en Projet 09786 pour réaliser des missions spéciales. On le voit bien : ici, il n'est ni question de torpilles, ni de missiles balistiques ou de croisière. Alors, à quoi servent ces engins ? Un Losharik : pour quoi faire ? Le Losharik est conçu pour réaliser un spectre de missions discrètes, sensibles et souvent risquées. Par exemple, c'est lui et son équipage qui, en 2012, passent près de 20 jours dans les eaux arctiques et remontent 500 kg de sédiments des fonds de l'Océan. Pourquoi ? Pour appuyer les revendications de la Russie qui souhaite voir reconnue l'extension de son plateau continental dans la zone arctique. Plus délicat, en mars 2016, la presse française se fait l'écho de la présence d'un SNLE russe dans le fond du Golfe de Gascogne. En fait de SNLE, il se pourrait bien que ce soit le Losharik qui ait été à l'époque repéré (ou se soit laissé repérer...) dans une zone où transitent de nombreux câbles sous-marins. Et c'est bien là un des autres emplois de ce submersible : le piégeage ou la destruction de câbles sous-marins, de même que la pose de stations d'écoute. Enfin, l'AS-31 a aussi vocation à récupérer les munitions perdues au fond de l'eau. Par exemple, si des essais de nouvelles torpilles ou de drones sous-marins conduisent à un échec et qu'il faut récupérer le prototype avant qu'il ne tombe entre les mains d'une puissance étrangère, c'est au Losharik que l'on fait appel. De même s'il fallait récupérer des éléments de la carcasse d'un appareil étranger abîmé en mer, dont les secrets pourraient s'avérer être intéressants. Que s'est-il passé le 1er juillet dernier ? Alors qu'il réalise un exercice sur un polygone en mer de Barents, le Losharik est victime d'un incendie qui se déclare à l'intérieur d'un des compartiments. L'incendie et la fumée qui se dégagent tuent 14 membres d'équipages qui tentent de ramener héroïquement le bâtiments à la base. Il est fait état de 4 membres d'équipages survivants qui sont immédiatement acheminés vers un hôpital militaire à Severomorsk, la base principale de la flotte du Nord. Ce sont les éléments qui sont rapidement divulgués dans la presse. Contrairement à ce qu'on a pu lire ça et là, la communication des autorités russes sur cet accident s'est révélée bien maîtrisée. Après quelques heures de flottement, le Kremlin et le ministère de la Défense s'expriment. L'identité des marins décédés est plus tard communiquée tandis que, compte-tenu de la sensibilité de l'unité concernée, il est clairement fait état qu'aucun détails ne sera livré. Aussi, les parallèles qui ont pu être fait avec le drame du Kursk n'ont guère lieu d'être. Au-delà du fait que l'accident touche la marine, il y a peu de similarités : les sous-marins ne sont pas les mêmes ; l'AS-31 n'a pas été perdu ; une partie de l'équipage du Losharik a manifestement survécu... Enfin, le Kremlin ne s'est pas terré dans un mutisme assourdissant pendant près de 36h, comme en 2000... Plusieurs jours après l'accident, on en sait un peu plus sur les circonstances du drame. Un article très documenté de Fontanka publié ce jour affirme révéler l'origine du drame, en s'appuyant sur des sources différentes et anonymes, en relation avec les "structures" impliquées. Aussi, alors qu'il opère par un peu plus de 300 m de fond, le Losharik entame la phase d'arrimage au BS-136. Cette phase délicate nécessité l'activation de petits propulseurs électriques qui corrigent en permanence la trajectoire du submersible. Ces petits moteurs électriques sont eux-mêmes alimentés par des batteries lithium-ions, et non pas par le réacteur nucléaire de l'AS-31. Et c'est justement l'explosion d'une de ces batteries qui aurait causé le drame. D'après Fontanka qui cite une des sources, l'onde de choc de l'explosion aurait été telle, qu'elle aurait été ressentie y compris dans le BS-136 par son équipage... Les hommes présents dans le compartiment des accumulateurs de l'AS-31 auraient été tués sur le coup. Néanmoins, la phase d'arrimage aurait été complétée avec succès et les survivants, évacués à bord du vaisseau-mère. Toutefois, à ce stade, l'incendie n'aurait pas été totalement maîtrisé. Face au danger d'une nouvelle explosion, Fontanka explique que l'équipage du vaisseau-mère aurait pris la décision d'inonder le Losharik. C'est donc un AS-31 rempli d'eau qui est ramené à la base, ce qui implique une masse importante supplémentaire à emporter pour le BS-136 qui y est manifestement parvenu. Pourquoi y avait-il autant de gradés à bord du Losharik ? Un autre élément a retenu l'attention des observateurs : la qualité de l'équipage et des hommes décédés. Deux Héros de la Russie et 7 Capitaines de premier rang (ce qui équivaudrait à un rang de Capitaine de vaisseau dans la marine française...). En réalité, ce niveau n'est pas surprenant pour une telle unité, qui s'apparenterait chez nous (comparaison n'étant pas raison) au CEPHISMER. Les hommes qui y sont affectés - les hydronautes - appartiennent à l'élite de la flotte sous-marine russe et comptent parmi les éléments les plus qualifiés et les plus entraînés de la marine russe. En outre, la tradition russe (ex-soviétique) de formation dans les forces armées veut que les hommes soient hautement spécialisés sur un panel de tâches relativement restreint. Ceci engendre une inflation dans les effectifs des équipages, par comparaison avec ce qui se fait dans les armées et marines occidentales, qui privilégient la polyvalence des hommes sur les postes (et donc des effectifs plus resserrés). II n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une lourde perte qualitative pour la marine russe. La formation d'un tel équipage nécessite de très longues années... "Audace et vaillance au nom de la Russie". Le fanion de la 29ème diviziya. Source : inconnue. A noter : la mappemonde centrée sur la zone arctique. |
Le président russe a signé le décret octroyant des décorations aux 14 sous-marins tués lors de l'accident survenu à bord de l'AS-31 le 1er juillet dernier
Les quatorze sous-mariniers morts le 1er juillet auraient pu s'échapper, mais ils ont préféré
se sacrifier pour mettre l'installation nucléaire en sécurité
C'est une batterie lithium-ion expérimentale qui a provoqué l'incendie à bord de l'AS-31 (classe 10831 Losharik) le 1er juillet dernier. Cette batterie avait été installée
à
bord lors du dernier entretien en 2012 (?) Commentaire: s'agirait-il du modèle de batterie évoquée le 19 mai dernier ? (https://diana-mihailova.livejournal.com/3316645.html) Dans ce cas, les travaux restent à reprendre et les
sous-marins russes ne sont pas prêts d'en recevoir
Un mémorial a été érigé à Olenya Guba dans l'enceinte de la 29ème brigade autonome de sous-marins à la mémoire
des disparus de l'AS-31 (classe 10831 Losharik) le 1er juillet dernier Commentaire: la brigade est devenue Diviziya depuis avril 2018
La construction du complexe de dock flottant DK-4382 se poursuit au chantier Sevmash Commentaire: il s'agit d'un dock spécialisé pour la maintenance des engins de plongée profonde
de
la GUGI
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La 29ème brigade autonome de sous-marins de flotte du Nord est élevée au rang de Diviziya
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Profession: hydronaute. Souvenirs de l'un d'entre eux, à l'occasion de la journée des Héros (de l'URSS et de la Russie)
Photos prises en octobre, à une date inconnue, de la sortie du BS-64 Podmoskovie (projet 09787) de Severodvinsk
Sortie de forme de l'AS-35 du projet 18511 Nelma / X-Ray au chantier Zvezdochka
En janvier 2017, des membres du 10ème groupe d'hydronautes ont été décorés de l'ordre de Nakhimov pour leur travail
Le dock flottant automoteur Sviyaga projet 22570 Kvartira a
été
mis en service en flotte du Nord