Dernière mise à jour: 29 septembre 2021
Le bureau d'ingénierie RUBIN a mis au point un drone sous-marin destiné à l'entraînement des forces navales. Le but est ici d'économiser des heures d'emploi de sous-marins réels, tout en maintenant un niveau d'entraînement élevé des forces anti-sous-marines.
Ce drone, dénommé SURROGAT, propulsé par un moteur électrique alimenté par des batteries lithium-ion, peut fonctionner pendant 12 à 15 heures de suite. Il est capable d'imiter toutes les signatures tant acoustiques que magnétiques du sous-marin que l'on souhaite simuler. D'une longueur de 17 m, et d'une masse de 40 t, il peut plonger jusqu'à 600 m et atteindre la vitesse de 24 noeuds. A 5 noeuds, il peut parcourir jusqu'à 600 N. Tous les profils d'évolution sont programmables, en fonction du sous-marin à imiter et du niveau d'entraînement recherché.
Sa construction modulaire permet de l'utiliser pour es mesures hydrographiques, tout comme il peut recueillir du renseignement sur une zone donnée.
Les travaux de conception sont achevés en juin 2020.
Son emploi comme leurre de brouillage de réseaux acoustiques fixes ou mobiles n'est plus à écarter, puisqu'en septembre 2021 le bureau Rubin déclare travailler sur une telle version, qui aurait jusqu'à 15 ou 16 heures d'autonomie grâce à des batteries lithium-ion.
Schéma de fonctionnement du Surrogat
Commentaire: ce projet n'est pas sans rappeler le concept des sous-marins spéciaux - cible au nombre de neuf construits en 1969 au SRZ-13 de Sebastopol et sur lesquels on ne dispose que de peu de détails.(classe SRTs). Deux ont été modifiés par la suite en projet 1015 et 1017 pour l'étude des formes de coque des projets 971 et du rendement de diverses hélices pompes. Un est érigé en mémorial en Azerbaïdjan, après une supposée modification en sous-marin porte-commando.
Il existait aussi autrefois un engin analogue dénommé MG-64 Ruchey, mis en service en 1969.